le
C8
démocratie
médias
NRJ 12
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Pour réaliser ce projet, l’outil principal utilisé sera un détecteur de mouvement à infrarouge. Le premier, installé sur le roof, pointera vers la proue du bateau. Le second, installé vers l’enrouleur de grand-voile, pointera en direction de l’autre.
La centrale, dans le bateau, recevra les changements d’état des capteurs (mouvement / pas de mouvement) et vous configurez, pour éviter les faux positifs (un oiseau qui passe) que c’est si le premier et le second capteur captent deux mouvements en l’espace de 15 secondes qu’il y a potentiellement une personne sur le pont.
Que vous soyez dans le cockpit ou à l’intérieur, ce scénario de sécurité servira à prévenir les éventuels “home jacking” si tout le monde est à l’intérieur et les accidents, si vous déplacez le bateau sans prévenir les personnes qui font bronzette !
Prix de revient : 10 euros par détecteur de mouvement.
Si vous avez motorisé hublots et panneaux de pont, c’est encore mieux. Néanmoins, avec un simple capteur de température, si vous détectez une baisse de plus de 5 degrés en 10 minutes, vous pouvez considérer que la température, même si vous ne le ressentez pas, est en baisse.
Pour éviter de refroidir trop le bateau, le moment est sans doute venu de fermer les ouvrants. Motorisés, la centrale leur enverra l’ordre de se fermer et vous informera, grâce aux contacts magnétiques, qu’ils ont été clos. Manuels, la centrale restera en “alarme” aussi longtemps qu’un ouvrant demeurera ouvert.
Prix de revient : 7-12 euro par détecteur d’ouverture
Au moment du coucher de tout l’équipage, que ce soit au mouillage ou en navigation si une personne reste de quart, il n’est jamais plaisant de devoir ressortir pour aller vérifier que tel ou tel coffre ou cale a bien été refermée.
Ici, ce sont les détecteurs d’ouverture qui feront leur office. Un est installé sur chaque coffre ou cale fera l’affaire et affichera son statut sur la console Jeedom pour vous rassurer !
Prix de revient : 7-12 euro par détecteur d’ouverture.
Ici, commencent les scénarios un peu plus compliqués mais aussi plus intéressants. Le principe est de coupler la vitesse de la girouette avec la commande du guindeau électrique pour automatiser l’envoi de l’ancre si le vent se lève et que le bateau est au mouillage.
Le matériel nécessaire, du côté maritime, est une girouette, une ancre, un guindeau électrique et un GPS. Du côté domotique, une interface nmea2000 fera l'affaire, car elle saura écouter les états de la girouette et ordonner le guindeau.
C’est vous qui fixez le seuil à partir duquel l’ajout de la sécurité de l’ancre a du sens, qui décidez s’il faut remonter l’ancre une fois le vent tombé. Il faudra aussi faire la différence entre une ou deux rafales et un vent soutenu dans les deux cas. Et apprendre à envoyer l’ordre de dérouler la ligne de mouillage au moment opportun, idéalement dans la longueur utile (via la lecture nmea-2000 de la sonde de profondeur). Et la remonter quand elle n’a plus d’utilité.
Prix de revient : 50 euros l’interface NMEA 2000
Ce n’est un point de détail pour personne, il est important qu’à bord, le réfrigérateur fasse du froid. Et ce froid doit demeurer relativement stable à une température située le plus souvent sous la barre des 10 degrés.
Seulement, les équipiers peuvent ouvrir le réfrigérateur pour y prendre quelque chose. Cela élèvera la température quelques instants ou, si l’équipier n’y prend pas garde, conservera la porte ouverte.
La logique est de vérifier à la fois que le réfrigérateur est fermé ou ouvre, s’il a été ouvert et de relever la température à l’intérieur toutes les 5 minutes. Si elle monte deux fois et qu’il est fermé, il y a une anomalie. Si elle monte deux fois et qu’il est ouvert, c’est normal. Et s’il est ouvert pendant plus de 2 relèves (10 minutes) il y a aussi une anomalie.
Compliqué, ce scénario met en œuvre un capteur de température et un détecteur d’ouverture. Mais surtout, des minuteurs qui, à chaque ouverture, vont temporiser de 5 minutes l'exécution du scénario.
Prix de revient : Capteur de température : 15 euros, 7-12 euros le détecteur d’ouverture
Ce scénario est basé sur la mise en place d’un détecteur de fumée qui va communiquer avec la centrale un état “présence de fumée” et déclencher une alarme. Vous êtes à bord, inutile donc de déclencher une extinction automatique d’incendie car vous avez la possibilité d’aller réaliser une levée de doute.
En complément, car il n’y a pas de fumée sans feu et pas de feu sans chaleur, vous pouvez ajouter un capteur de température et vérifier la température dans la soute moteur. Pour encore plus de sécurité, une caméra installée dans la soute permettra de regarder, sans prendre le moindre risque, s’il y a effectivement de la fumée, des flammes ou rien du tout !
Scénario fort simple, qui mélange un relevé de température et une détection de fumée
Prix de revient : Détecteur de fumée : 70-80 euros, Capteur de température : 15 euros, Caméra : 20 euros
Les détecteurs d’eau sont des ustensiles extrêmement pratiques en domotique. Qu’il s’agisse de détecter une fuite d’eau sous l’évier, de l’eau dans le fond de cale ou encore de l’eau au sol des cabines, ils seront des alliés précieux d’alerte d’une éventuelle voie d’eau.
Ici, simple principe binaire, il y a de l’eau, alerte, sinon rien. Le plus compliqué étant d’identifier avec précision ces détecteurs, car ils sont en sommeil - heureusement - le plus souvent, et n’émettent qu’en cas d’anomalie.
Prix de revient : 20 euros par détecteur d’eau.
Commentaires
Enregistrer un commentaire