Dix faits surprenants et amusants sur la mer et les océans

Article Libre et non publié : Les 10 questions à se poser avant de larguer les amarres

Les 10 questions à se poser avant de larguer les amarres


Votre bateau est prêt ? Bravo, il ne reste plus qu’à démarrer le moteur, le désamarrer, pousser doucement contre le ponton avant de prendre le large et … à vous l’aventure. Mais, au fait, quelles sont les dix choses les plus courantes que nous oublions avant de prendre la mer ?

Prêt pour le départ ? Vérifiez que vous n'avez rien oublié !


Date de validité des équipements périssables

La plupart des plaisanciers sont respectueux des normes et des réglementations et disposent, à bord de leur bateau de l’ensemble de l’armement de sécurité correspondant à la fois à la catégorie de leur bateau et à leur type de navigation (distance par rapport à un abri).

Ce que de nombreux plaisanciers oublient par contre, c’est que plusieurs de ces équipements de sécurité comportent des dates de validité, qu’ils aient ou non été utilisés. C’est le cas, notamment


Les équipements de sécurité à vérifier plutôt deux fois qu'une !



  • des Gilets de sauvetage (qu’ils soient à pastille de sel ou à pressostat)

  • des feux à main

  • des bâtonnets de cyalume

  • des fusées

  • des balises de détresse

Chacun des équipements périmés coûtera la bagatelle de 1 500 € par équipement, pour ne simplement pas avoir pris le temps de vérifier les dates clairement indiquées sur les équipements.

Réserve de 30 % de carburant

Le principe veut que, si on navigue au moteur, on calcule le besoin réel en carburant et on y ajoute 30 % de marge de sécurité. Certes, ce n’est pas une obligation légale ou réglementaire, c’est une obligation de bon sens qui permet de faire face à un retard, du mauvais temps, une maladie à bord ou tout souci en mer.

Vous ne serez pas verbalisé de ne pas avoir cette réserve, sauf en cas de remorquage rendu nécessaire par cet oubli. Vous serez, alors, redevable du remorquage (non couvert par votre assureur) et attendu par la maréchaussée à votre arrivée au port !

Nourriture en quantité suffisante

Et à bord, on mange quoi ?

Tous le savent, la faim est une des causes prépondérantes du mal de mer. Avoir faim, c’est laisser de la place dans son estomac pour que les sucs gastriques y soient balancés au rythme du bateau et participent du malaise en cours.

Il est donc très important d’emporter une quantité suffisante de nourriture pour couvrir non seulement les besoins naturels de l’équipage mais aussi ceux d’éventuelles personnes atteintes du mal de mer et … du retard que la promenade pourrait prendre.

Appliquer la règle des 30 %, comme pour le carburant, semble une mesure raisonnable dont seront reconnaissantes les personnes qui vivent mal leur présence sur le bateau !

Par ailleurs, pensez aux enfants. Emporter quelques paquets de gâteaux permettra de maintenir un certain rythme normal de repas et de goûters et d’éviter que la sortie en mer ne se transforme en un gargantuesque moment !

Boisson en quantité suffisante

Précisons qu’il s’agit ici d’eau de boisson, pas d’alcool ni de boisson sucrée. L’eau est le seul élément liquide dont le corps a besoin. Pour la simple consommation (pas de toilette), comptez 2 litres d’eau potable par personne et par jour en mer, par une température clémente.


A Boire !

Plus la température augmente, plus la transpiration augmente - c’est un mécanisme naturel de régulation de la température interne - et plus il devient important de renouveler le stock hydrique des équipiers.

A l’instar du carburant et de la nourriture, une marge d’au moins 30 % de stock en eau disponible immédiatement - sans passer par un désalinisateur - semble raisonnable.

Bout de remorquage

Souvent oublié car il ne fait pas partie, au titre de la division 240, des obligations d’emport, un bout de remorquage, de diamètre suffisant, sera utile non seulement si vous avez besoin de passer une remorque à un autre plaisancier, être vous même pris en remorque ou pour tout besoin un peu plus exotique de haler quelque chose.

Le bout de remorquage idéal devrait vous donner la capacité de tracter un bateau dont le poids sera de 1,5 fois le poids du vôtre et, c’est un élément important, d’une longueur d’au moins 5 fois la longueur du vôtre, ceci afin d’éviter que vous ne veniez à percuter le bateau tracteur ou être percuté par le bateau tracté. Ce ne sont, là, que des indications, qui peut le plus pouvant le moins, il faut néanmoins parvenir à trouver un compromis raisonnable entre la place occupée à bord et les capacités du cordage concerné. Enfin, une remorque doit être suffisamment élastique et souple pour absorber les chocs du tractage sans se rompre.

Gilets de sauvetage

Ô combien, combien de capitaines … oublient purement et simplement les gilets de sauvetage ! S’ils n’est pas obligatoire de les porter à bord du bateau, les posséder l’est. Et, car ils font partie de l’armement de sécurité, chaque gilet de sauvetage manquant par rapport au nombre de personnes embarquées au moment du contrôle vous coûtera 1 500 € d’amende, là où un gilet d’excellente facture coûte, lui, une centaine d’euros.

La division 240 ne précise pas le type précis (à percussion, manuel, automatique …) de gilet dont doit disposer le plaisancier. Les “vieux” gilets de notre enfance, qui nous faisaient tous ressembler au bibendum, sont acceptés, quand bien même, à notre sens, ils ne fournissent pas une sécurité suffisante car il encombrera les équipiers et qu’ils les retireront !

Lunettes de soleil et crème solaire

S’il est bien une chose que les plaisanciers oublient souvent, c’est que sur l’eau, le soleil vient de toutes les directions. Du dessus, du dessous par réverbération, de devant et de derrière.

Il est indispensable, pour la santé de sa peau d’abord, pour son confort ensuite, de disposer d’une crème solaire proposant un indice de protection de 50 au minimum et de renouveler toutes les 2 heures l’application de crème solaire, idéalement.

Les lunettes de soleil, elles, participeront à protéger les yeux à la fois des rayons directs du soleil, de ses reflets à la surface de l’eau ensuite. Attention aux verres polarisés, ils peuvent empêcher de voir l’affichage du gps - sondeur dont vous disposez. Est il nécessaire de le rappeler, les poissons n’ont pas besoin de lunettes, pensez donc à équiper les lunettes de soleil que vous utiliserez de cordons flottants !

Vêtements et chaussures adéquats

Lorsqu’on part prendre la mer, le plus souvent, il fait beau et tout va bien. Mais, quelques heures plus tard, les conditions météorologiques peuvent être durcies et les températures chuter fortement. Si les chaussures ouvertes tant à la mode sont parfaites lorsqu’il fait beau et que les baskets des adolescents sont superbes par temps sec, elles se transforment les unes comme les autres comme de vraies savonnettes sur sol mouillé. Quant à nager pour, par exemple, pouvoir remonter à bord du bateau, elles l’interdisent purement et simplement.

Faites en sorte que chaque équipier apporte une tenue de confort pour la chaleur et un complément pour le moment où il va se mettre à faire froid, car le froid augmente le mal de mer.

Pour les chaussures, jamais nu pieds - il est si rapide de se prendre un orteil dans un bout et de chuter - et les seules chaussures recommandées à bord sont soit des bottes de pont, soit des chaussures bateaux, qui auront en plus l’avantage de vous faire passer pour un “vrai” au comptoir du bar du port !




Grab bag identifié

Un grab bag c’est, en cas d’abandon du bateau, le seul et unique élément à prendre en main et à emporter avec soi par la dernière personne qui abandonnera le bord, à savoir le chef de bord.

Rempli de nombreux papiers, accessoires et appareils utiles, il faut que ce grab bag soit identifié du nom, de l’immatriculation et du port d’attache du bateau qui le transportait. C’est ainsi qu’il permettra aux secours de retrouver la trace de rescapés d’éventuels accidents et de vous venir en aide.

A propos de ce grab bag, il est vital que tous les équipiers sachent où il se trouve à bord et qu’il soit en permanence accessible sans ne rien devoir détacher ou démêler.

Papier toilette et protection périodique

Cela peut sembler un détail, mais disposer à son bord de quelques rouleaux de papier hygiénique (qu’on ne jettera jamais par-dessus bord mais qu’on mettra à la poubelle) permettra de sauver bien des situations pour le moins … inconfortables.

De même si des femmes se trouvent parmi l’équipage, il peut avoir du sens de toujours embarquer quelques tampons et quelques protections périodiques, pour pouvoir dépanner une des équipières qui aurait ses règles par surprise. C’est non seulement une manifestation d'élégance digne du monde du Nautisme, c’est aussi une profonde marque de respect et d’intégration des femmes dans un monde demeuré trop longtemps masculinisé !

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