Dix faits surprenants et amusants sur la mer et les océans

Position : La jalousie et le journaliste

 Bonjour ami lecteur,

C'est certes avec un petit peu d'aigreur et de déception que je viens écrire cette fable. Loin de vouloir ne serait-ce que ressembler aux oeuvres de La Fontaine, j'ai tenté d'y coucher mes sentiments du moment.

S'y reconnaîtra qui veut ...

Jalousie et concurrence au sein des rédactions, une réalité
Ne jamais attendre d'humanité ou de gentillesse de la part d'une rédaction constituée


Dans une rédaction, tel un gentil garçon, 

Attendait patiemment le journaliste impétrant,

Ses pairs l'honoraient de signer de sa main,

Des papiers qui bientôt allaient le projeter.

Chaque jour un article, parfois deux ou trois,

Une obligation personnelle de bons résultats.

Souvent cité, parfois reconnu et applaudi,

C'est marches après marches qu'évoluait l'apprenti.

Lorsque la vie, coquine et surprenante,

Décida pour un temps son travail d'oublier

C'est avec exclu de la bande que parvint l'ouvrier.

S'en inquiètant auprès du grand chef,

Celui-ci ne se plaint alors que de son propre chef.

C'est le chef du chef qui déclara alors,

Qu'à écrire seulement, un journaliste, prête son corps.

Point d'amitié, point de pitié, pas un once de compassion,

Il n'était là que pour produire du chiffre et du call to action.

C'est déçu et surpris par cette inhumanité,

Que l'apprenti de rédaction décida de changer.

Plus jamais d'amitié ou de gentillesse il ne rechercherait,

L'argent et la notoriété dés lors le conduiraient.

Une morale car il en faut bien une, 

Ceux qui aujourd'hui vous tapent dans le dos,

Bientôt y planteront leur plus habile couteau.

L'amère constat que je fais de ma situation d'aujourd'hui, exclu des outils d'informations d'une des rédactions pour laquelle j'ai le plus produit, est qu'il n'existe dans ce bas monde ni humanité, ni compassion ni reconnaissance. Certains pensent que l'ôbole versée en contre partie d'heures de travail leur donne le droit d'user et d'abuser sans limite de la gentillesse, de la bêtise ou de l'ignorance du débutant. C'est lorsque la vie fait trébucher ce débutant qu'ils se dépêchent de le remplacer - nul n'est irremplaçable - et c'est sans concertation, sans discussion ni échange qu'ils lui coupent ses sources d'information.

C'est à la fois malhabile et inutile. Malhabile car prévenir une personne que quelque chose de désagréable va se passer est le minimum de considération qu'on peut adresser à une personne. Inutile car, même si je n'ai pas 30 ans d'expérience, je sais utiliser les réseaux, je sais m'inscrire aux mailing lits, aux communiqués de presse et j'ai appris à parler aux gens.

Aujourd'hui on m'insultera sans doute d'être passé à l'ennemi. Je ne suis pas parti, vous m'avez mis de côté.

Vous m'avez rendue ma liberté, je l'ai prise.

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